Laponie – Jour 4 : Au cœur de la forêt finlandaise

Ayant veillé tard la nuit dernière et n’ayant aucune activité prévue aujourd’hui, j’ai profité d’un repos matinal bien mérité. L’occasion idéale d’observer les oiseaux à travers la baie vitrée, bien au chaud.

Mon hôte m’avait informé que de très nombreux animaux sont visibles depuis la cabane. Entre autres, des écureuils, une grande variété d’oiseaux, ainsi que… une maman orignal avec son petit.
J’ai été très chanceux, car hormis l’orignal qui n’a pas daigné se montrer (ou que je n’ai pas vu), j’ai rencontré de nombreuses espèces aujourd’hui.

N’ayant pas pu voyager avec mon téléobjectif en raison du poids limité des bagages, je n’ai pu obtenir que des photos prises d’assez loin. Mais le résultat est déjà pas si mal…

Vers midi, je suis sorti de la cabane afin de découvrir les environs.
J’ai suivi les sentiers que mon hôte a tracé avec sa motoneige, me permettant ainsi de m’engouffrer un peu plus dans la forêt et profiter du silence hivernal. Aucun bruit hormis le crissement de la neige sous mes pas et le chant des oiseaux.
Une balade très agréable, d’autant plus qu’il ne faisait pas froid aujourd’hui. Avec ‑5 °C au thermomètre, j’ai pu réduire l’épaisseur de mon habillement, ce qui est fort agréable pour se promener.

Au cours de ma balade, j’ai également fait décoller mon drone depuis le lac gelé.
Je craignais un peu que les hélices gèlent à cause du froid, mais tout s’est très bien passé. J’ai pu survoler les environs, mais ne suis pas allé aussi loin que d’habitude, afin de pouvoir le faire revenir rapidement en cas de problème de température.

Les aurores se font discrètes

Comme hier, j’ai tenté deux sorties sur le lac pour tenter de voir des aurores.
Malheureusement, et malgré les alertes reçues sur mon téléphone, je n’ai rien vu de très intéressant hormis un léger voile vert au loin, très léger.

Bon, il faut dire que je n’ai pas fait très long dehors. Non pas qu’il fasse plus froid qu’hier, mais plutôt parce que je ne souhaite pas me coucher aussi tard que la nuit dernière.
Demain je dois me lever tôt, car j’ai rendez-vous avec Petri Mattus, un éleveur de rennes que je vais accompagner durant quelques heures dans son travail quotidien…

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