Voilà, après un voyage d’un peu plus de 12 heures, me voici de retour à la maison.
Durant ces deux semaines aux îles Féroé, j’ai pu découvrir de splendides paysages. Même si les couleurs peuvent sembler être toujours les mêmes sur les photos, parcourir les routes à travers l’archipel n’est de loin pas monotone.
Il y a toujours des surprises au détour d’un fjord, d’une cascade ou d’une route de montagne. Et puis les moutons et les oiseaux sont également présents en masse pour ajouter une note d’imprévisibilité à toute escapade.
Une météo très changeante
En parlant d’imprévisibilité, s’il y a bien une chose à mentionner, c’est la météo.
J’avais lu, avant de partir, qu’elle était très changeante et très capricieuse. Mais j’étais loin de m’imaginer à quel point !
En traversant l’archipel d’un bout à l’autre, il n’est pas rare, en quelques dizaines de minutes, de passer du soleil à la pluie, puis au brouillard, et à nouveau au soleil, etc… Sans parler du vent qui peut être extrêmement fort à un endroit et très faible à un autre. Le climat est totalement imprévisible.
Mais c’est ce qui fait le charme de cet archipel. Le guide que j’ai eu sur Mykines l’a si bien résumé en quelques mots : « Les îles Féroé sont le pays du peut-être » !
Des routes à travers les montagnes et l’océan
Il n’y a pas énormément de routes dans l’archipel. Certaines îles en sont même totalement dépourvues.
Mais le réseau routier est globalement en très bon état et j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs endroits où des routes étaient en cours de réfection ou de construction, ainsi que de nouveaux tunnels en cours de creuse. Il semble être entretenu régulièrement.
D’ailleurs, concernant les tunnels, j’ai été impressionné par leur nombre.
Il y a les fameux tunnels sous-marins, dont chaque passage est payant via un système automatisé par caméra, mais également d’innombrables tunnels percés à travers les massifs de l’archipel. Et il y en a énormément.
Si certains sont à deux voies et bien éclairés, d’autres, beaucoup plus étroits et plus sombres, ne permettent qu’une circulation dans un seul sens.
J’ai même vu un tunnel de plus de deux kilomètres, à sens unique, dont l’entrée est régulée par des feux qui ne passent au vert que toutes les 15 minutes.
Au final, j’ai parcouru 1’197 kilomètres sur les routes féroïennes au volant de ma petite Nisan Juke noire. Dix îles (sur 18) auront ainsi été visitées.
La conduite est très facile et les limitations de vitesse sont simples : 80 km/h en dehors des localités et 50 km/h dans les villages. Cependant, une attention particulière doit être apportée aux moutons, surtout lorsque le brouillard est dense : ils se trouvent souvent au beau milieu de la route et ne semblent parfois pas décidés d’y déloger. Et ils sont partout !
Un peuple mystérieux
J’aurai bien aimé pouvoir vous parler des féroïennes et des féroïens, mais hormis le propriétaire de mon appartement ainsi que le guide touristique sur Mykines, je n’ai rencontré absolument personne.
En traversant les nombreux villages, je me demandais souvent où se trouvaient les gens. Même le samedi et le dimanche, hormis quelques touristes, il n’y avait absolument personne. Aucun habitant entrain de bricoler autour de sa maison ou à marcher dans le village. Personne.
De même que sur les routes, il m’arrivait très souvent de rouler une heure durant et de ne croiser que deux ou trois autres véhicules.
Un peuple vraiment très mystérieux !
Des toits végétaux
Un peuple mystérieux, certes, mais très ingénieux.
Comme vous avez pu le constater sur les photographies que j’ai prises durant ces deux semaines, une majorité des maisons ont un toit en herbe.
Cela a plusieurs avantages. Tout d’abord, il s’agit de ressources naturelles, que l’on trouve facilement, qui sont écologiques et qui ne coûtent pas cher. Il paraît également qu’il n’y a pas meilleur isolant, tant pour la chaleur que pour le bruit. Impossible d’entendre la pluie depuis l’intérieur des maisons.
Et puis, cela permet à la maison, généralement construite en bois, de tenir face aux forts vents tempétueux. Car le toit d’une maison de taille moyenne pèse plus de 20 tonnes !
Et en parlant du bois dont sont faites les maisons, d’où peut-il bien venir, sachant qu’il n’y a presque pas d’arbres dans l’archipel ?
Eh bien tout simplement du bois apporté par l’océan et échoué sur les plages. Dès qu’un féroïen en trouve, il grave son nom dessus pour se l’approprier et personne ne viendra le lui voler. Il pourra ainsi l’utiliser lorsqu’il en aura besoin pour rénover une partie de sa maison.
Petite anecdote, certains habitants coupent l’herbe sur leur toit afin de donner une allure plus « propre » à leur maison. Tandis que d’autres préfère laisser pousser…
Si un toit est assez bas, les moutons n’hésitent pas à sauter dessus pour y brouter !
Un voyage dépaysant
J’aurai encore bien des choses à dire sur ces îles, mais je crois que cet article est déjà bien assez long. N’hésitez pas à venir en discuter avec moi, ou à me contacter par quelque moyen que ce soit, ce sera avec grand plaisir que j’échangerai avec vous sur ce voyage.
C’est donc totalement ravi que je suis rentré de ces deux semaines aux îles Féroé. J’ai pu y découvrir de beaux paysages, une nature sauvage et mystérieuse.
J’ai globalement tout aimé durant mon périple, mais je dois bien avouer que j’ai eu un ou deux coups de cœur, que vous trouverez ci-dessous, résumés en une sélection de photographies…
Je vous remercie infiniment pour vos messages, commentaires et e‑mails que vous m’avez envoyé durant mon expédition. J’ai eu beaucoup de plaisir à les lire et à vous partager mes découvertes !
2 commentaires
👏👏👏👏👏👏👏👏
Merci Laurence 😀