Après avoir visité le nord de l’île d’Eysturoy hier, place au sud aujourd’hui.
En plus du pont que j’ai emprunté hier, il existe une autre route permettant de rejoindre cette île depuis la capitale : un tunnel sous-marin d’un peu plus de 11 kilomètres de long.
Celui-ci a la particularité d’être composé du seul giratoire sous-marin au monde (voir le schéma sur la carte ci-dessous).
J’ai débuté mes balades du jour par les localités de Nes, Æðuvík et Runavík, toutes situées du côté droit du fjord. J’ai ensuite longé la route jusqu’à Selatrað, du côté gauche, traversant nombre de villes et villages dans lesquels je ne me suis pas arrêté.
Une balade dans le vent
Sur les hauts du village de Nes, un chemin permet de se balader parmi les éoliennes. Autant dire que ce n’est pas pour rien si elles ont été installées à cet endroit. Le vent est soutenu.
Une fois arrivé au bout du chemin, la vue sur la pointe nord de Nólsoy est magnifique. Cela m’a permis de voir les falaises sur lesquelles j’étais il y a trois jours sous un autre angle… et en moins humide !
Le vent soufflait beaucoup, mais j’avais vraiment envie de faire voler le drone en direction de Nólsoy. Allez, soyons fous et tentons un décollage !
Une fois le drone parti sur l’océan, malgré quelques alertes « vent fort », j’ai pu l’envoyer à une distance de près de 3 kilomètres avant de le faire revenir à son point de départ.
Je suis ensuite reparti sur mes pas, afin de clore cette jolie balade sous un ciel globalement gris, agrémenté de quelques courtes éclaircies.
J’ai été accompagné tout du long par des moutons, bien sûr, mais également par les cris stridents des huîtriers pies, qui me survolaient continuellement.
Et d’autres sous la pluie
L’arrêt suivant, dans le petit village d’Æðuvík, n’aura été que de courte durée. Mise à part une vue sur l’océan depuis le petit camping, il n’y a rien de particulier à y faire. J’ai bien tenté de suivre un bout de sentier dans les pâturages, mais celui-ci est rapidement interrompu par des clôtures.
La pluie n’est plus très loin, autant ne pas perdre de temps avec cette balade qui ne m’aurait mené nulle part. J’ai donc continué en direction de la ville de Runavík, vers laquelle se trouve un des plus grands lacs des îles Féroé, Toftavatn.
Un joli sentier aménagé permet de se balader autour du lac, dans un bel écrin de verdure.
J’avais lu que ce lac était le paradis des oiseaux. De ce côté-là, je dois dire que j’ai un peu été déçu : en un peu moins d’une heure de promenade, j’ai croisé un groupe de canards et quelques mouettes. Rien de plus.
Mais ce n’est pas grave, le paysage et le calme de cet endroit m’ont permis de passer un bon moment… jusqu’à ce que je sois rattrapé par la pluie.
Ensuite, j’ai continué à longer la côte jusqu’à Selatrað. C’est le dernier village accessible. Après lui, il n’y a plus de route. Obligation de faire demi-tour.
Pour y arriver, j’ai traversé plusieurs localités mais je ne m’y suis pas arrêté. Il pleut continuellement et le ciel est de plus en plus bas.
Une fois arrivé à Selatrað, j’ai garé ma voiture vers le portail qui met fin à la route, ne laissant que la possibilité de continuer à pied.
La pluie ayant presque totalement cessé, j’ai entrepris la balade sur le sentier le long de la côte. Malheureusement, l’accalmie n’aura été que de courte durée et j’ai effectué une bonne partie de la promenade sous la pluie.
Après une quinzaine de minutes de marche, je suis à nouveau tombé nez-à-nez avec une clôture, m’obligeant ainsi à rebrousser chemin.
Cette visite du sud d’Eysturoy aura été un peu moins intéressante que la partie nord effectuée hier. Il y a très peu de routes en altitude avec des vues spectaculaires et les villages sont moins pittoresques.
Mais c’est ce qui fait le charme de ce voyage : je ne sais jamais sur quoi je vais tomber en partant le matin…
6 commentaires
Bertrand,
Merci pour tes nouvelles photos de ces trois derniers jours.
Paysages toujours incroyables, maisons, église, cimetière et ces moutons qui ont beaucoup de laine.
Rencontre-tu les Habitants et les Éleveurs ou évite les-tu au maximum comme lors de tes précédents voyages ?
Bonne continuation.
Christian
C’est vrai que les petits villages ont tous la même configuration : une église, un cimetière et quelques habitations autour. Rien d’autre.
Là, en occurrence, ce n’est pas que je cherche à éviter les habitants, mais j’ai beau me balader dans les villages, sur les sentiers de randonnée ou à travers les pâturages, je n’y croise pour ainsi dire personne… hormis quelques autres touristes parfois.
Merci Bertrsnd pour tes magnifiques partages. J’ai toujours énormément plaisir à te lire et tes prises de vue sont exceptionnelles ! BRAVO👏
Je me suis demandée pourquoi ils ont construit tous ces tunnels et giratoire sous-marin qui coûtent un saladier. Les habitants vivent essentiellement de la pêche, ils ont donc des bateaux pour se déplacer, ou bien ?
Au plsisir de te relire.
Laurence
Avec plaisir Laurence 🙂
Concernant les tunnels sous-marin, c’est un sacré gain de temps par rapport au bateau… et c’est beaucoup plus flexible, pas besoin de se plier aux horaires.
D’ailleurs, l’île de Sandoy était accessible uniquement avec le ferry jusqu’à la fin de l’année dernière. Mais depuis que le nouveau tunnel sous-marin est opérationnel, le ferry a cessé de faire la liaison.
Salut Bertrand,
J’espère que tu vas bien ? C’est comme d’habitude avec beaucoup de curiosité que je découvre tes récits photos et écrits. Je vois que la pluie est au rendez-vous mais ne t’empêche pas de bouger et de publier!!
Tes aventures donnent toujours envie. Profite bien des jours qui te restent
Cédric
Hello Cédric,
Je vais très bien, merci… le voyage se passe très bien !
Effectivement, si je m’arrêtais à chaque fois que je rencontre de la pluie, autant dire que je ne ferais pas grand-chose 😉
Merci pour ton commentaire et à bientôt !