Initialement, j’avais prévu une expédition sur l’île de Mykines, réputée pour ses nombreuses colonies d’oiseaux (dont plusieurs centaines de milliers de macareux).
Malheureusement, alors que j’avais déjà réservé le ferry, la taxe de randonnée et le guide, la traversée a été annulée pour cause de mauvaise météo. Je m’en doutait un peu, toutes celles de la veille l’ayant été également. Mais je gardais espoir en voyant l’état du ciel.
Car le temps n’était pourtant pas si mal au-dessus de la capitale. Ni pluie ni brouillard, juste un ciel un peu gris.
Mais d’après ce que j’ai pu comprendre, c’est l’accostage sur Mykines qui posait surtout problème. Et en jetant un rapide coup d’œil à la webcam sur place, j’ai tout de suite compris pourquoi le ferry n’aurait pas pu s’y rendre : on ne voyait pas à deux mètres, la pluie semblait tomber de manière assez soutenue et, d’après son orientation horizontale, le vent devait également être assez fort.
C’est dommage, mais ce n’est pas si grave : j’ai déjà pu voir des macareux lors de ma visite tempétueuse de Nólsoy la semaine dernière.
Comme je n’avais rien prévu d’autre et qu’il était finalement trop tard pour organiser une nouvelle expédition ailleurs, j’ai finalement décidé de ne pas m’éloigner de Tórshavn et de me rendre au musée national, afin d’en savoir un peu plus sur la culture locale.
Première partie : l’exposition permanente
J’ai donc débuté par la découverte du musée principal, à Hoyvík, en banlieue de la capitale.
On y apprend beaucoup de choses, malgré le fait que les explications ne soient pas toutes traduites en anglais.
De nombreux sujets y sont abordés : géologie et volcanisme, oiseaux, moutons, pêche, navigation, habits traditionnels et religion sont, entre autres, au programme de la visite.
Beaucoup de choses étant derrière des vitres et l’éclairage du musée étant très faible, je n’ai pas fait énormément de photos de cette exposition.
Juste quelques-unes afin de se rendre compte des lieux…
Deuxième partie : le musée à ciel ouvert
A un peu moins de deux kilomètres de là, en pleine verdure, se trouve la partie extérieure du musée national : une ancienne ferme féroïenne avec ses dépendances.
Selon la légende, cette ferme aurait été construite initialement dans un autre village, puis déplacée à son emplacement actuel par le fermier qui avait repris l’exploitation en 1772.
Autrefois, une dizaine de personnes y logeaient, en compagnie de 440 moutons.
Une visite très intéressante, à deux pas de la capitale, juste en bordure de l’océan…