De tous les endroits visités, la chute de Seljalandsfoss est l’endroit où nous avons rencontré les conditions météorologiques les plus intenses pour réaliser nos photos. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que nous n’y sommes restés qu’une petite demi-heure et que le nombre de photos ratées est le plus élevé !
Imaginez des températures négatives et un vent glacial qui vous transperce, malgré les nombreuses couches de vêtements. Jusque-là, pas de problème, c’est le temps que nous avons eu l’habitude d’avoir durant notre séjour islandais.
Mais ajoutez‑y une tempête de neige, composée d’une neige bien mouillée qui tombe à l’horizontale ; un environnement recouvert d’une épaisse couche de glace sur laquelle il est difficile de rester debout même avec les crampons ; et du matériel photo qui doit être nettoyé entre chaque cliché. Pas facile et quelque peu déconcertant. Dommage, le site est vraiment magnifique et aurait mérité qu’on s’y attarde un peu plus…
Mon matériel n’a d’ailleurs pas beaucoup apprécié notre arrêt à Seljalandsfoss : de l’eau s’est infiltré dans l’objectif, le rendant inutilisable pour plusieurs heures.
Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. Dès le lendemain, une fois l’objectif plus ou moins sec, il était à nouveau opérationnel.
La photographie en milieu humide requiert du matériel dit « tropicalisé », à savoir avec des joints étanches empêchant l’eau de pénétrer dans les divers composants.
Si mon appareil photo fait bel et bien partie de cette catégorie de matériel, ce n’est malheureusement pas le cas de mes différents objectifs, qui restent très sensibles à l’eau et au sable…