Pour ce premier jour de découverte des îles Féroé, j’ai décidé de retourner sur Vágar, l’île sur laquelle j’ai atterri hier en fin de journée. Elle est reliée à l’île de Streymoy, où se trouve mon logement, par un tunnel sous-marin d’une longueur de 5 kilomètres.
L’île présente de nombreux points d’intérêts, mais ne possède que très peu de routes. Toute la partie centrale ainsi que le nord et l’ouest en sont totalement dépourvus et le seul moyen d’y accéder se fait par des chemins de randonnées.
Le soleil a brillé la majeure partie de la journée, le ciel se couvrant peu à peu en fin d’après-midi. Malgré des températures atteignant les 13 degrés, le vent particulièrement soutenu et omniprésent le long des côtes oblige à s’habiller en conséquence. Autant dire que j’ai apprécié mon bonnet, mes gants et mon écharpe. Ils ne m’ont pas quitté de la journée.
Un lac au-dessus de l’océan
J’ai débuté la journée par une randonnée d’un peu plus de trois heures en direction des falaises de Trælanípan et de la cascade de Bøsdalafossur.
Si le chemin est relativement plat au début, le dénivelé s’accentue brusquement pour atteindre le sommet des falaises. Une fois en haut, le point de vue sur le lac Sørvágsvatn (qui se fait également appeler Leitisvatn) surplombant l’océan est impressionnant. Il porte bien son surnom de « Lac au-dessus de l’océan ».
Après une longue séance photo, j’ai ensuite longé les falaises en redescendant jusqu’au bout du lac, à l’endroit où il se jette dans l’océan en formant la cascade de Bøsdalafossur.
Pour y arriver, il faut traverser un pierrier en bord de falaise. Pas si simple avec tout le matériel photo et les rafales de vent très soutenues. Dans tous les cas, il faut faire attention à ne pas s’approcher trop près du bord, afin de rester en zone de sécurité.
Quelques dizaines de minutes plus tard, j’ai repris la marche en direction de mon point de départ, afin de terminer la randonnée.
En chemin, j’ai pu observer un magnifique lièvre qui a traversé le sentier juste devant moi, ainsi que de nombreux moutons et surtout, un nombre incalculable de bécassines des marais, dont les cris m’ont accompagné durant tout le trajet du retour.
En direction de la cascade de Múlafossur
Ayant repris la route en direction de ma deuxième visite du jour, je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter en chemin pour immortaliser les trois ilots inhabités Drangarnir, Tindhólmur et Gáshólmur.
Le vent s’étant calmé, j’en ai profité pour effectuer un premier vol avec le drone.
Une fois les ilots immortalisés, je me suis rendu à ma destination finale, la cascade de Múlafossur, au pied du village de Gásadalur.
Il n’y a plus de route après ce petit village de moins de 20 habitants. D’ailleurs, il s’agit du dernier village de l’archipel qui ait été relié à la route, via un tunnel à une seule voie à travers la montagne. Un tunnel étroit et très sombre malgré les quelques lampes qui s’y trouvent.
En plus de la cascade, on y trouve également une jolie vue sur l’île de Mykines.
Retour à Tórshavn
Je suis rentré à mon appartement en fin de journée, avec un soupçon de fatigue dans les jambes, mais heureux des paysages découverts aujourd’hui.
Une fois le tunnel sous-marin franchi, il y a deux routes permettant de rejoindre la capitale : une qui passe par un deuxième tunnel et une autre qui grimpe dans la montagne. Ayant déjà pris à deux reprises la première, j’ai décidé de prendre un peu de hauteur avant de rentrer.
Et j’ai bien fait, car j’y ai découvert de splendides points de vue et ai pu faire quelques vols avec le drone.
J’ai passé une super première journée de découvertes et me réjouis de continuer mon périple à travers l’archipel.
Pour demain, les prévisions météo sont passablement humides, surtout en matinée.
J’adapterai mon programme en conséquence…
6 commentaires
Merci Bertrand pour ces premières découvertes.
La Nature à l’état brut…
Le lac, la cascade, l’océan, l’avifaune,..
Mais également un Territoire aménagé par les Hommes avec l’aéroport, les routes, les tunnels, les chemins de randonnées et les maisons dans lesquelles ils vivent.
Bonne continuation
Ce qui est frappant ici, c’est que tout ce que l’humain construit se fait en préservant la nature au maximum. On voit qu’ils en vivent et qu’ils en ont besoin. La nature passe avant tout ici…
L’aéroport est vraiment minuscule, les routes sont peu nombreuses et les tunnels sont laissés à l’état brut, avec le stricte minimum sécuritaire. Les toits des maisons sont recouverts d’herbe et certains chemins de randonnée sont payants afin de contribuer à leur entretien.
Salut Bertrand, encore une fois tu nous fais partager des paysages merveilleux , d’une simplicité incroyable à la fois. Bonne continuation dans ton voyage, tout de bon à toi. Peux-être que tu entendras un petit clapping dans une cascade( Y parait que les supporters des Féroé sont des spécialiste)
Salutations
Pascal
Merci Pascal 🙂
A défaut d’entendre un clapping dans une cascade, j’ai pu en entendre pour de vrai. Mon appartement est à deux pas du stade officiel de l’équipe de foot, alors les soirs de match il y a de l’ambiance !
A bientôt…
Salut merci pour ces belles photos tu nous voyagé .belles vacances
Avec grand plaisir Marie-Claire 😉
Merci et à bientôt !