La pluie s’est invité pour cette dernière matinée à Montréal. L’idéal pour visiter le réseau piéton souterrain et traverser une partie de la ville au sec.
Longues de 32 kilomètres, ces galeries sont une véritable « ville sous la ville ». Elles permettent de relier entre eux plus de 2’000 magasins, 20 musées, les stations de métro, les principales places publiques, ainsi que les services de l’administration de Montréal.
Il faut compter 1h30 environ pour les traverser d’un bout à l’autre. Pour autant que l’on ne s’y perde pas, comme me l’a fait remarquer une hôtesse au guichet des renseignements. Mais je dois avouer qu’après une heure passée dans ces tunnels, à monter et descendre des escalators, à bien me concentrer dans ce labyrinthe plein d’intersections de tous les côtés, j’ai fini par me sentir oppressé.
Avec une alternance de chaleur étouffante par instants, puis de courants d’air très froids, l’atmosphère est très désagréable. Sans parler du bruit et du flux continuel de voyageurs marchant tête baissée sur leurs smartphones et tablettes, un gobelet de café dans l’autre main.
J’ai donc rapidement refait surface sous la pluie afin de rejoindre l’aéroport et prendre ma voiture de location. Cette fois, c’est parti pour l’aventure à travers l’est canadien.
Ma première destination, Sorel-Tracy, à un peu plus de 100 km au nord-est de Montréal, où je suis attendu par des amis qui m’hébergeront pour la nuit…