Voilà, mon road trip en terres écossaises est maintenant terminé et je suis de retour à la maison.
Entre les paperasses administratives habituelles, celles supplémentaires liées au Covid, la répartition des affaires dans les bagages, cette dernière journée a été intégralement consacrée au voyage du retour.
Sans compter qu’il n’existe momentanément plus aucun vol direct entre Glasgow et Genève, ce qui rallonge quelque peu la durée du retour avec une escale à Londres.
Je suis rentré enchanté de ce périple. J’ai pu découvrir des paysages à couper le souffle et réaliser plusieurs visites qui me tenaient à cœur.
Voici un (bref) retour sur ces 13 jours de road trip…
La conduite à gauche
Avant de débuter l’aventure, ma principale crainte se portait sur le fait de devoir conduire à gauche.
Eh bien, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris de voir à quel point on s’habitue machinalement à cette nouvelle manière de circuler. Après une prise en mains craintive et quelques hésitations le premier jour, tout est venu naturellement dès la deuxième journée.
Le plus dur maintenant sera de se remettre à la conduite à droite !
Au total, j’ai conduit 1’545 kilomètres sur des routes de tous les types. Routes ordinaires à une voie, routes rapides à deux voies et autoroute à quatre voies. Mais celles sur lesquelles j’ai eu le plus de plaisir à circuler, sont de loin les Single Tracks cabossées et perdues au milieu de nulle part dans le nord de l’île de Skye.
Météo
Je savais pertinemment en prévoyant de partir en Écosse que le climat serait fort humide. Mais dans l’ensemble, je dois dire que j’ai eu de la chance car hormis deux journées complètes sous la pluie, je suis assez souvent passé entre les gouttes.
Je n’avais peut-être pas suffisamment anticipé le froid et le vent, qui sont surtout bien présents sur l’île de Skye.
Un toit pour la nuit
Le gros point noir de ce road trip fût l’hébergement. Pas la qualité des chambres d’hôtes et de leurs propriétaires, bien au contraire, mais le peu de logements disponibles. Partir à l’aventure sans réservations préalables peut parfois réserver quelques surprises…
J’avais bien lu que l’île de Skye était habituellement bondée, mais je pensais que cette période de l’année serait un peu plus creuse en matière de tourisme. Que nenni !
Passer plus de cinq heures à rouler pour tenter de trouver un endroit pour dormir sans succès est une situation très stressante. Cet épisode a semé un sérieux doute quant à savoir si j’allais pouvoir loger les jours suivants. Un doute persistant, qui empêche d’être totalement serein.
Mais heureusement, j’ai finalement pu trouver un toit pour chacune de mes nuits…
La nourriture
On trouve de tout en matière de nourriture. Des restos sympas, des fast-foods, des take-away, ou encore des Fish and Chips à tous les coins de rue.
J’ai eu la chance de pouvoir goûter le Haggis, ou panse de brebis farcie, qui est le plat traditionnel écossais. Il s’agit d’un hachis dans lequel on retrouve le cœur, le foie et les poumons du mouton, généralement (et heureusement) beaucoup épicés. Il est servi avec de la purée de pommes de terre et de rutabagas. J’ai trouvé cela assez bon, mais très bourratif !
Comme pour l’hébergement, c’est sur l’île de Skye que j’ai rencontré le plus de problèmes. Les restaurant étant quasiment tous complets, les déjeuners servis chaque matin dans les chambres d’hôte étaient généralement mes seuls repas de la journée.
Mais pour mes visites dans les autres régions écossaises, j’ai pu trouver de jolis restaurants où j’ai vraiment très bien mangé.
Coups de cœur et déceptions
Des coups de cœur, il y en a eu pas mal. Édimbourg, tout d’abord, avec sa vieille ville pleine de charme. L’île de Skye, bien évidemment, avec ses paysages hors du commun et ses routes pittoresques. Sans oublier la région de Glenfinnan, où tout fan d’Harry Potter serait heureux de voir passer le Jacobite Express.
Du côté des déceptions, il y a la région du Loch Ness, qui à mon avis ne vaut pas vraiment le détour. Puis également le Loch Lomond, pour lequel j’étais mal préparé et où j’ai passé l’essentiel de la journée à « tuer le temps », faute d’activité planifiée.
Mais hormis ces deux journées que je ne garderai donc pas dans mes meilleurs souvenirs d’Écosse, j’ai fait de très belles découvertes et rencontré des gens très sympathiques.
Les photos et le blog
Avec de si beaux paysages, je me suis vraiment fait plaisir en matière de photographie. En tout, ce ne sont pas loin de 2’400 photos qui auront été prises durant ce périple. Bien sûr, toutes ne sont de loin pas exploitables et un tri drastique doit encore être effectué.
La mise à jour du blog au jour-le-jour avec la publication d’un nouvel article chaque soir est une activité très (trop) chronophage. Sur la durée du voyage, j’ai passé plus de 60 heures pour le pré-tri des photos, leur post-traitement et la rédaction de texte pour alimenter le blog !
Il faudra peut-être revoir la manière de procéder pour une prochaine aventure.
Pour terminer, si je devais résumer mon voyage en 20 photos, voici celles que je choisirai…
4 commentaires
Merci pour cette synthèse de ton voyage en Écosse et pour ces 20 photos sélectionnées parmi lesquelles je note 2 photos – vache et brebis – illustrant le Pastoralisme Écossais.
Bonne reprise.
Amitiés.
Christian
Merci Christian !
Les centaines de moutons évoluant en liberté dans des pâturages à perte de vue vont rester dans les souvenirs marquants de ce voyage…
A bientôt,
Bertrand
Merci pour m’avoir fait voyager dans ce coin du monde que je rêve de visiter. Mes connaissances d’anglais étant … nulles… je ne m’y suis jamais rendue.
Pourtant les highlands me font de l’œil depuis longtemps 😉
Donc merci pour toutes ces magnifiques photos et je me réjouie de te suivre lors de ton prochain périple !
Bon retour dans nos contrées
Merci Sophie !
Les Écossais ont un accent pas facile à comprendre au premier abord et parlent à une vitesse incroyable. Mais quand on leur demande de répéter, ils s’adaptent volontiers au niveau d’anglais de leur interlocuteur 😉
Alors un conseil : ne laisse pas cette appréhension te faire manquer les Highlands, ce serait vraiment dommage…
A bientôt,
Bertrand