Laponie – Jour 3 : En route pour Inari

L’intégralité de cette journée a été consacrée à mon départ de Rovaniemi en direction d’Inari. Un long trajet en direction du nord, à travers les forêts enneigées.

En me réveillant ce matin, j’ai constaté qu’il n’avait pas cessé de neiger depuis la veille. Et cela semblait s’intensifier de plus en plus, me faisant appréhender quelque peu l’idée de prendre la route.

Rejoindre l’agence de location de voiture située dans la gare de Rovaniemi n’était déjà pas évident. D’autant plus que, pour une raison que j’ignore, il n’y a pas de bus le matin entre le centre-ville et la gare. Étrange…
Vu l’épaisseur de la neige sur les trottoirs, y aller à pied n’est pas une bonne idée si je veux préserver les roulettes de ma valise, au moins jusqu’à la fin du voyage.
Il ne me restait donc plus qu’une seule solution : appeler un taxi. Me permettant ainsi de rejoindre la gare en moins de dix minutes, au sec, sans aucun souci.

L’employé chargé de gérer les réservations de voitures n’étant pas ponctuel du tout, c’est finalement avec 45 minutes de retard que j’ai pris possession d’une jolie Toyota Corolla brune, en version hybride.
Et en guise de bonne nouvelle, la neige a cessé. Ouf !

J’ai effectué les 351 km qui séparent Rovaniemi d’Inari en une seule traite, sans prendre le temps de m’arrêter pour manger. Tant qu’à faire, je préfère éviter de rouler trop longtemps de nuit.
Mais cela ne m’a pas empêché de m’arrêter çà et là, pour prendre quelques photos des magnifiques paysages…

Contrairement à ce que je pensais, rouler sur ces routes à la fois enneigées et verglacées n’est pas si difficile. Il suffit d’être bien concentré et ne pas avoir une conduite trop brusque.
J’ai été très étonné de découvrir que les routes sont limitées à 100 km/h. Cela me semble élevé par rapport aux conditions climatiques. Mais il est vrai que je n’ai pas croisé grand monde sur ces routes, le risque d’accident semble donc limité…

Je suis finalement arrivé à ma destination finale aux alentours de 17h15 : un magnifique chalet perdu au milieu de la forêt, juste à côté d’un lac gelé. Quel calme !
Et surtout quel endroit idéal pour observer des aurores boréales. D’autant plus que le ciel s’est éclairci et qu’il n’y a plus aucun nuage à l’horizon.

Une première sortie à 20h00

En début de soirée, alors que j’étais en train de préparer le souper, j’ai reçu une série d’alertes sur mon téléphone m’indiquant la présence d’aurores boréales dans les environs. Bon, au diable le souper, je mangerai plus tard !
Je me suis donc équipé pour affronter les ‑10 degrés extérieurs, puis ai rejoint le lac pour débuter l’observation. Et je n’ai pas été déçu : durant une heure et demie non-stop, j’ai pu admirer de belles aurores à l’horizon…

Une deuxième sortie à 22h00

A peine 30 minutes après être rentré de ma première traque aux aurores, voilà que la propriétaire du chalet me contacte pour me conseiller de ressortir. Comme vous pourrez le constater sur les photos ci-dessous, j’ai vraiment bien fait de suivre son conseil !
Quel spectacle incroyable…

Le problème, pour autant que c’en soit un, c’est que je suis rentré de ces deux observations d’aurores avec 253 photographies… autant dire que le tri a pris un bon moment.
D’ailleurs, au moment où j’écris le dernier paragraphe de cet article, il est 2h45 du matin… l’heure d’aller se reposer avant de nouvelles aventures !